samedi 15 mars 2014

Terreurs nocturnes


Mes cauchemars, mes terreurs, les nuits interrompues par mes hurlements, c’est mon père qui se levait, c’est de lui dont je me souviens, qui venait, se glissait près de moi pour m’apaiser. Je n’ai pas souvenir de sa présence à elle, je n’ai pas souvenir qu’arrivée à l’adolescence, elle ait pris le relai, ne serait ce que par décence d’ailleurs elle a toujours tout laissé passer, glisser, ignorer.

Est ce que ce serait ça le fond du problème ? Cette volonté farouche d’ignorer pour se protéger, d’ignorer jusqu’à ses propres sentiments, au détriment de ceux de son enfant ? Ça n’excuse pas.


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